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Eglise Saint Jean-Baptiste

"L'église s'élève au pendant d'une colline matinale; sa porte regarde les champs où l'or pâle des blés s'étale" (Louis Mercier).

EGLISE Ce sanctuaire dont l'origine remonte au XIème siècle a subi d'importantes modifications au cours des siècles. L'église souffre  beaucoup de l'invasion anglaise de 1415 à 1445 et de la grande rébellion de Caux en 1433. Au XVIIème, l'édifice devenu trop grand pour la population, est amputé de ses transepts et de ses allées latérales, dont on retrouve encore au siècle dernier les  fondations dans le cimetière. 

 

Le clocher est en brique et silex fut reconstruit au XIXème. A l'origine, il se trouvait entre le choeur et la nef et il ressemblait à celui de Villainville. Au-dessus de la porte, une pierre est sculptée aux armes de l'épouse d'André Le Georgelier, Gabrielle Durand, dame et patronne de Pierrefiques : ils sont "d'azur, à trois têtes de lévrier d'argent colletées de gueules". 

  

Le mur extérieur exposé au midi en brique rose et silex noir semblerait être du XVIIème. La sacristie date de 1761.

La cloche de Pierrefiques

Avant de pénétrer à l'intérieur de l'Eglise, sachons que le clocher ne contient qu'une cloche portant cette inscription : "L'an de grâce 1868, j'ai été bénite par M. l'abbé Legros, vicaire général, chevalier de la légion d'honneur, à la prière de l'abbé Duboc, curé de Pierrefiques, de M. Acher, Maire (1852-1873) et MM. Ledoult, Lauzé, Godu, Poupel et Maillard, membres de la fabrique".

 

IMG_0826 "J'ai été nommée Antonine, Augustine par Georges Augustin Carbonnier  Tuvache, juge d'instruction au tribunal Coulommiers, Seine et Marne, mon parrain et par Madame Paul Carbonnier Tuvache, née Marie-Louise Antonine Boulongne Noyon, Oise, ma marraine".

 "Christus nos ab omnia malo defendat" - "Christ délivre nous de tous malheurs".

 

 

Le monument aux morts

MONUMENT-MORTS Une stèle blanche offre, sculptée dans son fronton, les visages des 4 soldats    morts au cours de la guerre de 1914-1918. De gauche à droite :

  • Léon DELAUME, mort à La Corniche (Meuse) le 17 octobre 1917 ;
  • Georges DUBUC, mort à Estrées le 4 juillet 1916 ;
  • Henri DUBUC, mort à l'ambulance 7/16 le 11 mai 1918 ;
  • Fabien TREMAUVILLE, mort à Massignes le 30 octobre 1915.

 La commune n'eut à déplorer aucune victime lors du conflit de 1939-1945 ; en revanche quelques uns furent prisonniers durant une longue période.

 

CALVAIRELe calvaire du cimetière

Le calvaire fut élevé au XVIème siècle. Une petite croix en fer forgé domine une colonne cannelée en pierre  blanche, dont la base sculptée représente un lièvre.

 

 

 

Le calvaire de la mairie

Ce calvaire est un don d'André HAUTOT père à la commune.DSC_8060

Il est élevé à côté du parking de la Mairie.